Le 14 novembre,  nous nous sommes rendus à Lyon pour effectuer une marche urbaine sur les lieux de la Résistance et une visite du CHRD, dans cette ville, qui fut la capitale de la Résistance en France. Nous avons été  pris en charge par des guides. Notre parcours dans le centre de Lyon nous a fait déambuler entre les traboules et des lieux chargés d'Histoire. Dans les rues, il n'était pas rare de croiser une plaque commémorative nous ramenant à des actes, ou des histoires vécues lors de la Seconde Guerre mondiale. Nous avons pu notamment voir une plaque située sur un lieu où la Résistance avait imprimé dans une cave des journaux résistants. 

Nous avons appris que les résistants avaient commencé par faire des tags pour exprimer leur opposition, puis des tracts et enfin des journaux. Cette évolution a été permise par l'arrivée de Jean Moulin, dont nous avons vu un des lieux de résidence provisoire, à la tête du CNR (le Conseil National de la Résistance). Il a progressivement réussi à relier les réseaux de résistance grâce à des réunions « secrètes » dans des appartements que certaines personnes mettaient à leur disposition.

La ville de Lyon a aussi la particularité d'être la capitale de la Résistance, car elle disposait d'une position en Zone Libre au début de la guerre, de gares permettant de partir sur tous les points cardinaux de la carte française et d’une proximité avec la Suisse. Mais elle était aussi la capitale de l'imprimerie, permettant de mettre en place un système de communication actif et disposant des matériaux nécessaires aux activités des résistants. Durant le parcours, nous avons déambulé dans Lyon à la rencontre des souvenirs historiques liés à cette guerre,  en passant devant des lieux parfois célébrés ou bien pas encore reconnus et c'est de cela que nous devons aujourd'hui témoigner : de la nécessité de se souvenir

Lors de notre visite du Centre historique de la résistance et de la déportation, nous avons appris l’Histoire de ce bâtiment, mais aussi l’histoire de l’occupation, de la Résistance, de l’unification des différentes branches de la résistance, malgré des oppositions politiques. 

Enfin nous avons pris conscience de l’importance du procès de Klaus Barbie pour les survivants et nous avons pu mesurer l’intensité de leurs témoignages face aux jurés.  

Les élèves de TG5

Cette sortie a été possible grâce à une subvention de la Région Auvergne-Rhône-Alpes